French Vallée: Le Las Vegas à la française, un projet à 16 Mds€

Vitrine du made in France, la « French Vallée », complexe touristique gigantesque dédié aux divertissements devrait s’étaler sur 700 hectares environ.

Outre la trentaine d’incontournables du patrimoine historique français, la « French Vallée », Las Vegas à la française, devrait compter 30 casinos comptant chacun entre 2.500 et 3.000 chambres, ce qui s’inscrit dans la lignée de ce que font les casinotiers depuis 1992, proposant spectacles, évènements sportifs et congrès mondiaux. Ainsi, les casinos ne seront pas réservés aux amateurs de machines à sous et de jeux, mais attireront un public plus large, du joueur aux familles. Si le projet a bien été accueilli dans les ministères, la création de ce complexe pourrait engendrer une modification de la législation, car à l’heure actuelle, les casinos ne peuvent être implantés que dans les villes d’eau ou touristiques. Pour l’heure, le projet n’a pas encore complètement convaincu les casinotiers français. Pour Georges Tranchant, président du Groupe éponyme interrogé par nos confrères d’Aujourd’hui en France, la « French Vallée » est « un beau rêve qui ne semble pas réaliste ».

Un projet estimé à 16 Mds€

Si le budget estime de 16 Mds€ semble colossal, il pourrait attirer quelque 30 millions de visiteurs et créer plus de 200.000 emplois (construction, fonctionnement, entretien et reconstruction des casinos après plusieurs années). Pour l’heure, trois sites sont à l’étude pour implanter la « French Vallée », dont deux dans le Gard. Pour l’heure, Jean-Loup Calini, agent immobilier et vice-président de la CCI de Nîmes est en discussions avec le Gouvernement. Suivront ensuite la recherche d’investisseurs et la réalisation. « Je n’ai pas de calendrier. On y va lentement mais sûrement. Nous avons rencontré les ministères et nous sommes en contact avec les investisseurs de différentes nationalités Il y a donc beaucoup de mode qui essaie de faire évoluer ce projet, susceptible d’avoir toutes les caractéristiques d’une start-up.

Avec Midi Libre

  Photo © José Campos / CCI Nimes