Les dépenses marketing des opérateurs agréés en télévision, radio, presse, affichage et Internet, et donc hors versements et bonus et hors sponsoring, ont progressé de 14% au troisième trimestre 2019 par rapport au troisième trimestre 2018, à 43 millions d’euros. Par contre, elles ont diminué par rapport aux deux premiers trimestres de l’année. En effet, pour chaque trimestre, l’achat d’espace publicitaire représentait 52 millions d’euros par trimestre.
Dans le détail, les investissements médias ont régressé de 62% au mois de juillet, avant de progresser de 90% sur les mois cumulés d’août et de septembre. D’ailleurs, c’est au mois de septembre que les opérateurs ont le plus investi en médias, ce mois-ci concentrant la moitié des investissements en achats d’espaces médias.
Au cours du troisième trimestre, la baisse du reversement de bonus observée dans les trois segments de jeux en ligne, associée à la progression des dépenses médias, a provoqué des évolutions notables de la répartition des dépenses marketing du trimestre. On observe par ailleurs que les dépenses marketing hors médias représentent les investissements les plus importants des opérateurs de jeux d’argent, même si leur proportion au sein de l’ensemble des dépenses marketing a reculé ce trimestre, passant de 73% à 62%. Ce recul s’explique par la baisse des bonus, la proportion de bonus de rétention et d’acquisition ayant diminué de 3 et 12 points. A l’inverse, la proportion des dépenses en sponsoring a augmenté de 3 points, pour représenter 5% des dépenses marketing des opérateurs agréés. Enfin, la proportion des dépenses en achats d’espaces médias a progressé de 8 points à 33%. A noter que les opérateurs ont principalement accentué leurs investissements dans l’achat d’espace sur Internet d’une part, et en espace audiovisuel et affichage d’autre part. Les proportions de ces investissements dans l’ensemble des dépenses marketing ont augmenté respectivement de 7 et 5 points entre le troisième trimestre 2018 et le troisième trimestre 2019. En parallèle, les dépenses en affiliations ont reculé, leur proportion passant de 7% à 4%.