La Fédération française de football (FFF) et l’UEFA ne relâchent pas ses efforts en matière de sensibilisation aux risques liés aux paris sportifs. Cette semaine, ce sont les joueuses de l’Équipe de France féminine de football qui y ont été sensibilisées dans le cadre de leur stage de préparation à l’EURO 2022 de football.
D’ailleurs, l’article 12 du règlement disciplinaire de l’UEFA rappelle aux joueurs, joueuses et membres du staff des équipes engagées dans des compétitions européenne leur devoir d’intégrité et d’exemplarité, les personnes soumises à la réglementation de l’UEFA devant « s’abstenir de tout comportement portant ou susceptible de porter atteinte à l’intégrité des matchs et des compétitions, et collaborer pleinement avec l’UEFA en tout temps dans sa lutte contre de tels comportements ». Ainsi, ces derniers ne doivent pas chercher à influencer le résultat d’un match pour obtenir un avantage pour qui que ce soit, doivent rejeter et signaler toutes les approches de trucage de matchs, ne doivent pas partager des informations privilégiées, et enfin ont l’interdiction de parier sur leur discipline.
L’objectif de ces actions : prévenir et lutter plus particulièrement contre le trucage des matchs, susceptible de se produire notamment à travers les paris sportifs. Lors du stage, Thomas Cayol, directeur juridique adjoint de la FFF et représentant de la FFF au sein du réseau des responsables « intégrité » mis en place par l’UEFA, est venu le rappeler et l'expliquer aux Bleues et à leur encadrement à Clairefontaine.