Jeu légal en France
Jouer au poker en ligne, aux paris sportifs et aux paris hippiques sur les sites agréés de jeux d'argent autorisés par la France
« Carton rouge : le marketing agressif des paris sportifs » : tel est le nom de la nouvelle campagne d’Addictions France, qui estime dans son rapport publié le 15 septembre que les paris sportifs, secteur particulièrement lucratif, ciblent délibérément les jeunes et encouragent les comportements addictifs faute de cadre réglementaire suffisant.
Selon Addictions France, les opérateurs déploient des stratégies marketing massives pour séduire toujours plus de joueurs, du sponsoring des clubs de football et de fédérations sportives aux publicités ciblées pendant les matchs, en passant par des slogans accrocheurs. L’objectif pour ces derniers : rendre les paris incontournables lors des compétitions sportives. Le rapport souligne que « les parieurs sont incités à parier toujours plus grâce à une combinaison de visuels attractifs qui jouent sur les émotions fortes, des figures emblématiques et de la promesse de gains faciles ». En outre, il met en avant « les techniques incitatives des opérateurs et la systématisation des gratifications financières comme les freebets, les offres promotionnelles, les notifications ou encore les publicités interstitielles ». Pour mémoire, l’Autorité nationale des jeux (ANJ) avait annoncé un investissement publicitaire record de 670 millions d’euros en 2024. Une stratégie payante car selon un sondage IFOP commandité par Addictions France, 62% des parieurs ont déclaré avoir joué sous l’influence de la publicité, et 83% de ceux exposés à des contenus influenceurs ont indiqué que cela leur avait donné envie de parier.
La promotion des paris sportifs, soutenue par des influenceurs, célébrités ou prétendus experts « créé un sentiment de proximité et alimente l’illusion d’un gain facile, notamment chez un public jeune et vulnérable » selon Addictions France, qui a analysé 2334 contenus et identifié 19 marques faisant la promotion des paris sportifs sur les réseaux sociaux dans le cadre d’un projet soutenu par le Fonds de lutte contre les addictions. En tout, 113 comptes en font la promotion, majoritairement sur Instagram et YouTube, les plus actifs touchant plus de 33 millions de followers cumulés chaque jour. Un vrai problème sachant que le jeu pathologique est reconnu comme une addiction entraînant des souffrances profondes dont le coût pour la société est estimé à 15,5 milliards d’euros par an. « L’industrie des paris sportifs prospère sur l’illusion et la dépendance. Elle veut faire croire qu’aimer le sport, c’est parier. Il est temps d’en finir avec cette banalisation qui menace la santé publique », a affirmé Myriam Savy, directrice de la communication et du plaidoyer chez Addictions France.
L’association a également mis en exergue les carences majeures du cadre de régulation actuel. D’après une enquête menée par cette dernière, près de 30% des contenus d’influenceurs ne respectent pas les directives de l’ANJ et 80% négligent les messages de prévention obligatoires. Autre problème : le côté éphémère de certains contenus comme les stories, qui sont difficiles à contrôler. Face à ce constat alarmant, France Addictions appelle à des mesures concrètes pour réduire l’exposition des jeunes à la survalorisation des paris sportifs pour limiter les risques d’addiction au jeu. Elle demande de « réduire le volume de publicités pour des jeux d’argent, notamment en interdisant la publicité sur les réseaux sociaux, à la télévision ou à la radio ; le sponsoring par des opérateurs de jeux et les gratifications financières et en instaurant des sanctions réellement dissuasives et, comme pour la loi Evin, habiliter les associations de lutte contre les addictions à poursuivre en justice les contrevenants.
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INTERDICTION VOLONTAIRE DE JEUX
Toute personne souhaitant faire l’objet d’une interdiction de jeux doit le faire elle-même auprès du ministère de l’intérieur. Cette interdiction est valable dans les casinos, les cercles de jeux et sur les sites de jeux en ligne autorisés en vertu de la loi n°2010-476 du 12 mai 2010. Elle est prononcée pour une durée de trois ans non réductible.