Selon Emmanuel de Rohan Chabot, le président directeur général de ZEturf, l’application Epiqe Tracking est une opportunité unique de rénover les paris hippiques.
« C’est un outil génial, qui est bon pour l'image des courses. Cela prouve que le PMU, l’instigateur du projet, sait être novateur. Toutes les données fournies par l'application, que sont la vitesse ou la distance avec le premier, constituent une aide au pari très intéressante. Il y a également un aspect pédagogique à exploiter pour permettre d'expliquer les courses aux néophytes. Avec la modélisation en 3D, il est plus facile de comprendre pourquoi un cheval ne peut pas être à fond du départ à l'arrivée, pourquoi il s'est retrouvé bloqué à un instant stratégique du parcours », explique-t-il à propos de l’application à nos confrères du Parisien.
Selon lui, « la suite logique à cette avancée technologique notable serait d'autoriser le live betting, qui consiste à parier pendant la course. Le lancement de cette application met fin au retard des images par rapport à la réalité. Pour rentabiliser les lourds investissements qu'a dû impliquer le développement de cette application, le live betting, qui correspond parfaitement au mode de consommation des jeunes de 20 ans, serait un support fantastique ». Malheureusement, pour l’heure, France Galop et Le Trot ne sont pas de cet avis. Emmanuel de Rohan Chabot précise néanmoins que si les choses venaient à évoluer, ZEturf serait en mesure de proposer du live betting assez rapidement en mutuel. « Je crois que le PMU, vu sa force de frappe, devrait également pouvoir réagir à une telle évolution. Mais, selon mes informations, le PMU réfléchit davantage à proposer des jeux ante-post ou à cotes fixes. De mon côté, j'ai eu l'occasion de leur dire : «Si vous ne voulez pas vous lancer dans le live betting, laissez-nous essayer ». Ils n'auraient rien à perdre. Si c'est un échec, seul Zeturf en assumerait les conséquences. Et, si c'est une réussite, le PMU aurait la capacité humaine et financière de combler rapidement son retard ».
Avec Le Parisien