L’embellie continue pour le segment des paris hippiques malgré la crise sanitaire et économique avec 300 millions d’euros d’enjeux engagés sur les courses au premier trimestre, soit 10% de plus qu’à période comparable en 2019 mais également le niveau le plus élevé sur un trimestre en sept ans. Le produit brut des jeux (PBJ) a lui aussi progressé de +10% à 74 millions d’euros, soit son niveau le plus important depuis l’ouverture du secteur. En revanche, les bonus distribués ont chuté de 54% à 4 millions d’euros sur la période.
La croissance se poursuit alors que réunions françaises, qui représentaient plus de 70% du calendrier initial de courses et environ 90% des enjeux de l’activité, ont été suspendues à compter du 17 mars dernier du fait de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19. En effet, le Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, qui fixe le calendrier de courses hippiques supports de paris, avait pris des dispositions exceptionnelles afin de maintenir une offre de paris, qui ont permis de préserver l’activité des joueurs, voire même de la faire progresser. Le rythme de croissance des enjeux sur la dernière semaine du trimestre, qui était de +15%, est en effet supérieur à celui enregistré sur l’ensemble du trimestre.
Baisse du nombre de comptes joueurs actifs
Le nombre hebdomadaire de joueurs actifs en paris hippiques a reculé́ ce trimestre, mais dans de très faibles proportions, passant de 154.000 à 153.000 entre le premier trimestre 2019 et le premier trimestre 2020. Une légère diminution qui s’explique par l’annulation des courses françaises à fin du trimestre. Sur les deux dernières semaines du trimestre, la moyenne hebdomadaire de comptes joueurs actifs était respectivement de 131.000 et 122.000.