Le nouveau scandale qui secoue le milieu du tennis depuis quelques semaines a confirmé l’utilité de la plateforme nationale française de lutte contre la manipulation des compétitions sportives.
Mise en place il y a deux ans, cette plateforme regroupe autour du Ministère des Sports l’Autorité de Régulation des Jeux en Ligne (ARJEL), le Service Central des Courses et Jeux, la Française des Jeux, le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF), Tracfin, les organisateurs de compétitions sportives et les syndicats d’athlètes. Ses membres soutiennent les recommandations pour le renforcement des moyens et compétences de la Tennis Integrity Unit, pour l’adoption de mesures renforcées de sensibilisation des acteurs du tennis et pour le développement d’une lutte coordonnée entre les Etats contre les manipulations sportives faites par le panel d’experts indépendants portant sur l’intégrité du tennis mondial, paru en décembre dernier.
Selon les membres de la plateforme, les interpellations qui ont eu récemment en Belgique, en Espagne et en France vont « mettre un sérieux coup de frein à la manipulation dans le tennis », et montrer aux manipulateurs qu’il est désormais possible de les identifier et de les interpeller.