La plateforme nationale de lutte contre la manipulation des compétitions sportives poursuit son développement
Un peu plus d’un an s’est écoulé depuis la création de la plateforme nationale de lutte contre la manipulation des compétitions sportives, divisée en deux formations, une formation de coordination, placée sous la responsabilité des la Directrice des Sports, et une formation de surveillance opérationnelle, dirigée par le président de l’Autorité de régulation des jeux en ligne.
Lancée fin janvier 2016, la plateforme nationale de lutte contre la manipulation des compétitions sportives n’a cessé d’évoluer, avec tout d’abord la mise en place de systèmes d’alertes en février en mars 2016, puis la création d’un réseau de plateformes par la Belgique, le Danemark, l’Espagne, la Finlande, la Norvège, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et la France, avant l’entrée en vigueur de la Convention de Macolin en juillet dernier. Ce groupe rassemble les plateformes nationales considérées comme les « meneuses ». Sur cette base, ces réseaux doivent agir comme des « coalitions de bonnes volontés » et doivent être perçus comme des points de référence pour les autres pays qui amorcent leurs propres processus en vue de constituer leur plateforme ou de développer leurs mécanismes de régulation conformément à la Convention de Macolin. Il faudra attendre un an, soit le 6 janvier 2017, pour que ne soit lancé par la Direction des Sports la plateforme sécurisée d’échanges d’informations, qui permet d’échanger tous les documents liés à la lutte contre la manipulation des compétitions sportives ainsi que des informations relatives aux alertes de niveau orange et rouge, mis en ligne par les différent membres de la plateforme.
En un peu plus d’an an, la plateforme nationale de lutte contre la manipulation des compétitions sportives a permis de garantir et de vérifier l’intégrité de nombreuses manifestations sportives, dont l’EURO 2016 de Football, les Jeux Olympiques de Rio, ou encore le Championnat du Monde de Handball. En cas d’alerte, toutes les vérifications ont été effectuées afin de s’assurer que le match ou l’événement n’était pas truqué, et pour éviter tous paris sportifs frauduleux.
Une plateforme renforcée
Il a été décidé lors de la réunion plénière du 16 mars dernier de renforcer la plateforme nationale de lutte contre la manipulation des compétitions sportives. Lors de cette réunion, le règlement intérieur, qui définit son organisation et son fonctionnement a également été adopté, tout comme un modèle de « fiches alertes » commun aux membres de la plateforme. Il a en outre été suggéré qu’il serait utile de donner un statut juridique par décret à la plateforme nationale de lutte cotre la manipulation des compétitions sportives afin de consolider son action.