La victoire du FC Barcelone contre le Paris Saint-Germain en 8e de finale retour de la
Ligue des Champions a généré 3,5 millions d’euros de mises en ligne, soit « le montant le plus élevé du marché français en ligne depuis mai 2010 pour des rencontres de clubs », selon l’Autorité de régulation des jeux en ligne.
Alors que la cote pour le score de 6 à 1 en faveur du FC Barcelone était de 46, 556 personnes ont misé sur le bon résultat chez Betclic, qui indique qu’un joueur marseillais a misé la bagatelle de 200 euros sur ce pronostic, raflant un improbable jackpot de 9.200 au coup de sifflet final. Au total, Betclic a enregistré plus de 800.000 euros de mises sur cette rencontre. « C'est un gros volume, un match classique de Ligue des champions tourne entre 300.000 et 400.000 euros », a précisé un porte-parole de l’opérateur de paris sportifs en ligne. Le PMU, qui n’a pas souhaité communiquer de chiffre global, confirme que « c’est le plus gros match de la saison, un très gros match de Ligue des champions ». 403 joueurs avaient pronostiqué le bon score, dont 353 avant le coup d'envoi.
5,3 millions d’euros de mises pour la Française des Jeux
Avec 5,3 millions d’euros de mises, le choc au sommet entre le FC Barcelone et le Paris Saint-Germain a également fait recette du côté la Française des Jeux (FDJ). Pour mémoire, le record enregistré pour un match de Ligue des Champions s’élève à 5,7 millions d’euros, et remonte à la demi-finale entre le FC Barcelone et le Bayern Munich qui s’était disputée en 2015. Le pronostic individuel sur le score exact de 6-1, assez improbable, n'était pas proposé en tant que tel », explique-t-on à la FDJ. « Le score exact le plus proche sur lequel il était possible de parier était 4-1 et était coté à 12,5" en cote fixe, ajoute la FDJ. Un pari sur un score au-delà de 4-4 était récompensé à la cote de 4,7.
Le taux de retour aux joueurs sur l'ensemble du match est « de l'ordre de 140%, soit une perte pour les opérateurs agréés de l'ordre de 1,5 million d'euros », a indiqué l’ARJEL à l’AFP.
Avec AFP via Le Parisien