Crise chypriote: un climat de méfiance vis-à-vis de la monnaie unique

Il parait que les informations qui circulent autour de la crise chypriote créent un certain climat de méfiance vis-à-vis de la monnaie unique. La tendance baissière se confirme. Un important scepticisme plane sur les marchés de change attribué, en particulier, au récent accord de sauvetage conclu entre la communauté européenne et le gouvernement chypriote. Les mesures imposées par les autorités financières européennes pourraient avoir des effets néfastes sur le système bancaire de l'île. Dans ce climat tendu, l'euro semble fragile ne réalisant que peu d'avance sur les devises concurrentes.

En effet, la monnaie unique restait fragilisée par la méthode chypriote qui a conduit à une crise financière au niveau de ce pays. L’accord de sauvetage aura certainement des effets négatifs sur le système bancaire où les gros dépôts seront les plus touchés. L'annonce de l'accord a fait bondir au départ les cours de l'euro, cependant, les mesures que doit appliquer le gouvernement chypriote pour bénéficier de cette aide ont fait baisser la valeur de cette monnaie face aux devises concurrentes.

Ce mercredi matin la paire Euro/Dollar a dégringolé jusqu'à 1.2838 à la fin de la séance asiatique, en affichant son cours le plus bas du jour, avant de se stabiliser à 1.2849, en progressant de 0.09%.

Elle est descendue mardi jusqu'à 1.2827 son plancher depuis quatre mois, et a rencontré de la résistance à 1.2954, un plafond atteint le 21 mars.

La paire Dollar/Yen a achevé la séance asiatique en grimpant jusqu'à 94.91, le pus haut cours depuis lundi, ensuite elle s'est stabilisée aux alentours de 94.67, gagnant 0.24%.

Elle avait bénéficié d'un soutien à 93.85, son cours le plus bas hier, et de trouver de la résistance à 95.73, un plafond atteint le 19 mars.

La devise japonaise était toujours fragile, suite à la déclaration faite le mardi par le nouveau gouverneur de la Banque du japon Haruhiko Kuroda, selon laquelle les décideurs de cette banque envisageraient la suppression de la règle limitant les rachats de cette même banque d’obligations nationales.