A l’heure où les compétitions de e-sport attirent des dizaines de millions de passionnés, les clubs de football français, les clubs de football de Ligue 1 s’intéressent de plus en plus à ce phénomène, qui, tout comme les paris sportifs en ligne, connaît une croissance à deux chiffres.
Selon le cabinet d’études Newzo, le marché du e-sport, qui s’est professionnalisé au fil des années, a généré un chiffre d’affaires mondial de 493 millions de dollars dans le monde l’an dernier contre 325 millions en 2015, grâce au sponsoring, aux droits de diffusion, aux droits dérivés, à la vente de billets et bien sûr à la publicité. Toujours selon le cabinet d’études, ce chiffre devrait dépasser le seuil du milliard de dollars d’ici 2019.
Un intérêt accru dans l’Hexagone
Les clubs de football français commencent eux aussi à s’intéresser à ce marché émergeant, à l’instar du Paris Saint-Germain, qui a créé sa propre équipe en octobre 2016, en s’associant avec Webedia. Le club parisien n’est pas le seul à surfer sur la tendance. D’autres clubs, tels que le FC Nantes, l'AS Monaco et l'Olympique Lyonnais, ont eux aussi embarqué dans l’aventure. Si l’e-sport séduit de plus en plus les clubs de football, c’est parce que la « discipline » leur permet de développer la notoriété de leur marque sur de nouveaux terrains de jeux, mais également de toucher les jeunes et de les inciter à venir dans les stades. « Nous voulons voir comment l’e-sport s’intègre à notre stratégie de marque », souligne Harry Moyal,
, le directeur général adjoint chargé de la stratégie de l'Olympique Lyonnais. « Si le marché se révèle porteur, nous ferons grossir l'équipe et nous nous dirigerons vers d'autres jeux électroniques », ajoute-t-il.
Avec Les Echos