Charles Coppalani, président de l’ARJEL est favorable à la levée de l’interdiction de miser sur certains matchs sans enjeu. Une interdiction édictée en décembre 2012 suite à l’affaire qui avait secoué le MAHB et le handball professionnel en novembre de cette même année.
Afin de lutter contre les paris truqués, l’ARJEL avait décidé d’interdire de miser sur les rencontres dont l’enjeu sportif n’était pas suffisant. Cette décision, prise en accord avec les ligues professionnelles de handball, de rugby, de football, de basket-ball et de volley-ball, interdisait notamment les paris sur tout match dans lequel l’une des deux équipes était assurée de décrocher le titre ou d’être reléguée en division inférieure. Si cette interdiction a pour but de prévenir la corruption dans le sport, les opérateurs, à l’instar de Betclic, souhaitent sa levée. « Le problème est que certains de ces matchs sont malgré tout très suivis, très médiatisés, comme ceux du PSG, soulignent les opérateurs. Bloquer les paris sur ces matchs ne peut qu’inciter les joueurs à se tourner vers les sites illégaux ».
Les opérateurs semblent voir obtenu gain de cause vu que Charles Coppolani, le nouveau président de l’ARJEL, se dit favorable à la levée de l’interdiction. « Nos services, qui bénéficient désormais d’un système d’analysé automatisé, sont aujourd’hui en mesure de suivre efficacement ce type de matchs et donc détecter les paris suspects, indique-t-il. Suivre les paris liées à ces rencontres, c’est aussi un moyen de les contrôler ». Cette décision, qui devrait booster le segment des paris sportifs, est encore sujette à l’approbation des ligues sportives.
Avec Le Monde