L’épidémie mondiale de Covid-19 n’épargne pas les bookmakers britanniques, eux aussi confrontés à la suspension de la majeure partie des compétitions, avec bien sûr en tête de liste la Premier League et la Ligue des Champions.
Les pertes s’annoncent considérables pour les bookmakers britanniques, à l’instar de GVC Holdings, qui les évalue à 433 millions d’euros rien que sur l’EURO de football, reporté à 2021, le Grand National et le Royal Ascot. Globalement, elles pourraient atteindre les 865 millions d’euros selon The Times. A titre d’exemple, les grandes entreprises cotées sur les marchés ont perdu 2,16 milliards de livres en Bourse le 12 mars, suite à l’annulation ou à la suspension d’évènements sportifs. William Hill, dont la valeur en bourse a chuté de -73% en trois semaines, a d’ailleurs indiqué au Washington Post n’avoir réalisé que 20% de son activité classique le week-end du 14 et 15 mars.
Pour pallier le manque d’offre sportive, les bookmakers ont dû réagir vite et adapter leur offre, en proposant des paris sur le championnat de football brésilien ou turc, les divisions inférieures du rugby ou encore en renforçant leur offre de casino ou de poker en ligne pour les détenteurs de licences. A noter un regain d’intérêt pour les courses de lévriers, avec pas moins de 160 courses organisées le week-end dernier selon The Guardian. D’autres se tournent vers les tirages de bingo ou de loto comme en Irlande, ou lancent des paris sur la météo, à l’instar du site Bovada. Certains sites vont même jusqu’à proposer des paris sur l’annulation des évènements sportifs.
Source : France TV Info