Si les mises en matière de paris sportifs ont fortement augmenté en 2013 au regard de 2012, celles sur les paris hippiques ont subi pour la première fois une légère baisse l’an dernier, alors que les mises de cash-game ont continué à baisser fortement, contrairement aux droits d’entrée de tournois, qui sont en hausse. Ces tendances se sont accentuées au cours du dernier trimestre 2013.
Fin 2013, 18 opérateurs se partageaient 30 agréments, 13 pour les jeux de cercle en ligne ; neuf pour les paris sportifs et huit pour les paris hippiques. Un an avant, ils étaient 22 à se partager 33 agréments.
En 2013, les jeux en ligne régulés devraient générer près de 325 M€ de recettes fiscales (hors TVA), dont 79 M€ issus des paris sportifs, 160 M€ des paris hippiques et 86 M€ du poker. Ce montant total est en légère baisse au regard de 2012 (327 M€), du fait de la baisse des recettes liées aux jeux de cercle, non compensée par la hausse des paris sportifs.
On notera que le nombre de comptes joueurs actifs a logiquement suivi les mêmes tendances que les mises. Le marché des paris sportifs a connu une hausse de 14% du nombre de ses comptes joueurs actifs, le marché des paris hippiques une baisse de 1% et le marché des jeux de cercle en ligne une diminution de 9%.On peut noter que les évolutions des différentes activités en ligne régulées s’inscrivent dans les mêmes dynamiques que celles constatées dans les réseaux physiques (+14.8% de mises en paris sportifs dans le réseau de la Française des Jeux, -5.3% en paris hippiques dans le réseau du PMU et -4.25% de PBJ pour les casinotiers terrestres).