Un été sous le signe de la reprise pour le PMU

Après la pluie, le beau temps. Après deux mois de confinement sans courses hippiques qui ont eu un lourd impact sur l’activité du PMU et sur son chiffre d’affaires, l’été s’est déroulé sous de meilleurs auspices pour le PMU. C’est en tous cas ce qu’a expliqué à Ouest-France son directeur général, Cyril Linette.

La crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 n’a pas épargné le PMU. « On a connu le plus mauvais mois de l’histoire du PMU, avec aucune course en France, très peu à l’étranger, et un chiffre d’affaires qui a plongé à 10%. Nous sommes passés de 23 à 25 millions d’euros. Sur juillet et août, nous avons réalisé les deux meilleurs mois de l’histoire du PMU. Nous sommes en constante progression depuis la mi-juin, entre 15% et 20%. Nous vivons un rebond spectaculaire qui devrait nous permettre d’amortir la chute », a déclaré Cyril Linette dans les colonnes de Ouest-France. Selon lui, cette nette embellie s’explique notamment parce qu’à la fin du confinement, « les Français avaient un peu d’argent de côté ». Selon lui, « toutes les activités de loisir n’ayant pas repris, le PMU a pu être dans une alternative festive. L’augmentation de la rémunération des gérants des points des points de vente les a incités à rouvrir au plus vite ». En outre, la tendance à la hausse constatée depuis 16 mois suite au changement de stratégie du PMU se confirme et ce malgré la crise sanitaire. Une crise qui dessinera les contours de la rentrée, avec ou sans public. « Sans public aux courses, le PMU fonctionne. Actuellement, nous avons trois millions de clients pour des enjeux qui s’élèvent à 9.5 milliards d’euros par an. La part des paris en ligne (13 %) augmente (+ 40 %), mais ne vampirise pas les paris sur place (85 %). Les paris sur hippodrome sont marginaux (2 %) », a-t-il conclu.

Source : Ouest France