Bonne nouvelle pour les aficionados de paris sportifs, mais également pour les opérateurs : pour faire face à l’arrêt des compétitions à cause de l’épidémie de Covid-19 qui touche actuellement le monde entier, l’Autorité de régulation des jeux en ligne (ARJEL) a décidé de proposer aux opérateurs de nouvelles compétitions sur lesquelles parier.
Afin de soutenir les 13 opérateurs de paris sportifs agréés en France touchés de plein fouet par le report ou l’annulation de nombreuses compétitions sportives, l’ARJEL a décidé jeudi d’élargir le périmètre des compétitions ouvertes aux paris sportifs en ligne. « Nous avons admis le principe d’une extension de la liste des compétitions conformément à la loi et nous allons faire des propositions aux opérateurs », a déclaré Charles Coppolani, son président, affirmant surveiller les compétitions en Amérique Latine, qui ne sont pas (encore) à l’arrêt. Ainsi, l’ARJEL devrait faire des suggestions aux opérateurs, qui choisiront ce qu’ils souhaitent proposer à leurs clients. Pour l’autorité régulatrice, il s’agit également de contrer l’offre illégale.
En attendant l’élargissement de l’offre de paris en ligne, certains opérateurs s’efforcent de proposer de nouvelles formes de paris, à l’instar de Betclic, qui a lancé mercredi une course virtuelle entre un scorpion, un gorille, un tigre et singe. A la clef : des crédits de jeu. « On veut fidéliser et divertir notre communauté sur les réseaux sociaux », avance Martin Houbdine, responsable activité de Betclic, qui proposera également des tournois FIFA, Mariokart ou encore des challenges sur Instagram à ses clients. Malheureusement, certains « micro-acteurs » du secteur, tels que Le Petit Parieur Sportif, spécialisé en football et hockey, ont dû mettre leur offre en stand-by. « Je ne vais pas proposer des championnats que je ne connais pas, donc j’ai arrêté », a expliqué son fondateur, Luc Courtois.
Si les nouvelles compétitions proposées par l’ARJEL seront « conformes aux textes, c’est-à-dire des compétitions où il n’y a ni historique d’alerte ni risques de manipulation », elles devront relever un challenge et pas des moindres : séduire les parieurs !
Source : Les Echos.