Interdits par la loi aux mineurs, les paris sportifs, qui allient parfois passion du ballon rond et appât du gain, s’invitent pourtant dans les cours de récréation de nombreuses écoles. C’est en tous cas ce que révèle une enquête de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), cité par Le Parisien.
« Un tiers des mineurs de 15 à 17 ans auraient pratiqué des jeux d’argent », rapport un rapport de la Cour des comptes cité par Le Parisien, qui révèle également que, selon une enquête de l’OFDT qui repose sur un questionnaire soumis à des jeunes de 17 ans lors de la Journée défense et citoyenneté en 2017, « trois joueurs sur dix parmi les jeunes de 17 ans présentent un problème d’addiction aux jeux d’argent ». En outre, cette enquête révèle que ces jeunes dépensent en moyenne 20 euros par mois dans les paris sportifs et que « 10 % de jeunes les plus dépensiers ont misé 150 euros ou plus dans les jeux de pronostic ou de paris sportifs ». Une somme importante sachant en plus que « les parieurs sportifs se révèlent plus assidus que les autres joueurs, avec des fréquences de jeu supérieures puisqu'un sur vingt joue tous les jours », toujours selon l’OFDT, qui précise que la majorité des mineurs qui déclarent jouer ne rencontrent pas vraiment de difficultés pour parier ou encaisser leurs gains chez les buralistes. Un constat peu rassurant.
Source : Le Point