L’EURO 2020 de football, dont la finale aura lieu ce dimanche, a d’ores et déjà boosté les mises sur les paris sportifs. Selon les projections de l’Autorité nationale des jeux (ANJ), le volume des mises sur la compétition devrait atteindre 600 à 700 millions d’euros, soit 30% de plus que lors de l’EURO 2016.
Selon une étude menée par Danelys (Groupe Natixis), la tranche des 18-24 ans est celle qui a le plus augmenté ses dépenses sur les sites de paris sportifs pendant l’EURO, avec une progression de +30% par rapport à la première quinzaine du mois de mai. Plus encore, elles ont bondi de +127% depuis le début de l’année. Particulièrement ciblée par les campagnes de publicité des opérateurs, cette tranche d’âge est désormais celle qui effectue le plus de transactions, devant les 25-34 ans, qui gardent quant à eux la première position en termes de montants pariés, avec un panier moyen de 44,87€ pendant l’EURO.
Cet intérêt accru des jeunes pour les paris sportifs n’est pas sans inquiéter l’ANJ et les associations d’aide aux joueurs. « Cela nous inquiète dans la mesure où c'est la population des quartiers qui est ciblée. Ces populations sont plus vulnérables que d'autres. Cela donne une illusion de puissance à laquelle les jeunes s'identifient, l'illusion que c'est facile », expliquait Arlette Achour, la directrice de la plateforme d'aide SOS Joueurs au micro de RMC.
Source : BFM