Le secteur des paris sportifs en ligne a toujours la cote auprès des parieurs. En effet, les mises engagées par les parieurs sportifs ont atteint les 636 millions d’euros au deuxième trimestre de cette année, ce qui représente le montant le plus élevé enregistré sur un trimestre depuis l’ouverture du marché des jeux d’argent et des paris sportifs en ligne.
Si la croissance du secteur des paris sportifs en ligne s’est poursuivie au deuxième trimestre 2017, la progression de 9% d’accroissement des enjeux est cependant nettement plus faible que sur les périodes précédentes. Ce ralentissement s’explique par un calendrier sportif enrichi par l’EURO 2016 de football en juin 2016, qui avait généré plus de 102 millions sur le mois, contribuant à hauteur de 17% des mises trimestrielles. En l’absence d’un événement aussi significatif au cours du deuxième trimestre 2017, la hausse continue des enjeux est un signe de dynamisme du secteur.
Hausse de 22% du produit brut des jeux
Le produit brut des jeux (PBJ) a augmenté de 22% par rapport au deuxième trimestre 2016 à 111 millions d’euros, ce qui constitue le chiffre d’affaires le plus élevé sur un trimestre depuis l’ouverture du marché des jeux d’argent et des paris sportifs en ligne. De leur côté, les bonus distribués par les opérateurs de paris sportifs agréés aux joueurs ont reculé de 33% à 10,8 millions d’euros, ce qui s’explique notamment par la diminution d’offres commerciales développées par les opérateurs de paris sportifs du fait du calendrier, et un nombre de nouveaux joueurs bénéficiant des bonus de bienvenue nettement inférieur à celui du deuxième trimestre 2016. A noter que la fiscalité du secteur des paris sportifs a progressé proportionnellement aux mises de 9%, pour atteindre les 59 millions d’euros sur le trimestre.
Le football toujours en tête
Comme à chaque trimestre depuis l’ouverture du marché, le football est le sport qui génère le plus de mises, avec 54% des mises du trimestre (342,8 millions d’euros), malgré une augmentation que de 3% des mises par rapport au deuxième trimestre 2016. Cela dit, les enjeux générés sur les compétitions de football nationales et internationales disputées par les clubs ont nettement progressé au cours sur la période. Comme au premier trimestre, le tennis arrive en deuxième position avec 30% des enjeux du secteur, et une croissance de 22% à 188,8 millions d’euros. Toujours troisième, le basketball, qui représente 8% des mises du secteur, totalise quant à lui 51,6 millions d’euros de mises, dont 27,5 millions d’euros de mises sur les matchs de NBA.
Baisse du nombre de comptes de joueurs actifs
Toujours à cause de l’effet EURO 2016 de football qui avait motivé l’inscription de nombreux nouveaux joueurs, la moyenne des comptes joueurs actifs a diminué de 2% sur la période, passant de 307.000 à 302.000.
1,4 million de redevance relative au droit aux paris
Si elle avait augmenté de 175% au deuxième trimestre 2016 avec l’effet EURO 2016 de football, la redevance relative au droit aux paris versée par les opérateurs de paris sportifs aux organisateurs de compétitions sportives a logiquement diminué au deuxième trimestre, pour s’établir à 1,4 million d’euros.