Selon les chiffres communiqués par l’ARJEL, les paris sportifs se portent toujours bien, avec un niveau de mises en progression de 17% à 182 M€, au regard du troisième trimestre 2012, et un produit brut des jeux en hausse (PBJ) de l’ordre de 15%, du fait de l’augmentation de 0.2 point du taux de retour aux joueurs (TRJ).
La progression du marché des paris sportifs s’explique notamment par la progression des mises sur le basketball (+69%), le football (+43%) et sur le tennis, (+11%), qui compensent largement les mises enregistrées lors des Jeux Olympiques au troisième trimestre 2012. On notera tout de même que les mises auraient augmenté de plus de 30% sur la période hors effet Jeux Olympiques. Par contre, le produit net des jeux du secteur des paris sportifs n’affiche une progression que de 12% au troisième trimestre. Cette augmentation plus faible que celle du PBJ est liée à l’assiette de prélèvements basée sur les mises.
A la fin du troisième trimestre 2013 et en cumul depuis le début de l’année, les mises s’élèvent à 684 M€, soit une augmentation de 13% par rapport au troisième trimestre 2012. Au cours du troisième trimestre 2013, près de 27 millions de paris ont été enregistrés, contre quelque 25 millions à la même période l’an dernier. On comptabilise sur le trimestre écoulé 14 M€ de mises en moyenne par semaine, contre 12,1 M€ en 2012. Au troisième trimestre de l’année 2013, le TRJ hors bonus des opérateurs de paris sportifs est légèrement plus élevé (+0.3 point) que le taux constaté au T3 2012, induisant une hausse (+15%) du produit brut des jeux inférieure à la hausse des mises. Le montant des bonus distribués aux parieurs sportifs au troisième trimestre, soit 3.2 M€, est quant à lui en augmentation en comparaison avec le T3 2012 mais représente néanmoins une part moins importante des mises (1.8% au T3 2013 contre 1.9% au T3 2012).
Le football, toujours en tête des paris sportifs
Sans grande surprise, c’est toujours le football qui génère le plus de paris sportifs, avec 63% des mises, contre 53% au troisième trimestre 2012. Cette forte augmentation de la part du ballon rond se fait au détriment de sports mis en avant par les Jeux Olympiques. Suivent ensuite le tennis, le basketball, le rugby, le volleyball, le handball et les autres sports, qui représentent 6% des mises au troisième trimestre. Lors du 3ème trimestre 2012, les Jeux Olympiques représentaient 12% des mises du trimestre. Les opérateurs de paris sportifs ont donc dû compenser ce volume de mises de 19.2 M€. Ainsi, les mises de football ont augmenté de +43% et s’élèvent à environ 114 millions d’euros.