Les frères Karabatic ont été entendus en fin de semaine dernière dans le cadre du procès en appel des paris suspects opérés en 2012 sur le match opposant Cesson-Sévigné à Montpellier. Condamné à 10.000 euros d’amende pour escroquerie en première instance, Nikola Karabatic a continué de plaider son innocence.
Comme il l’avait déjà fait en première instance, Nikola Karabatic a une nouvelle fois nié son implication dans l’affaire des paris suspects, indiquant qu’il avait été « contrarié » d’apprendre que sa compagne, Géraldine Pillet, avait misé 1.500 euros contre l’équipe de Montpellier. « J’étais très énervé et contrarié. Je ne parie pas sur mon sport ou sur le sport en général », a-t-il déclaré, rappelant qu’il ne l’avait en aucun cas guidé dans ses paris. « Elle n’avait pas besoin de mes conseils, elle avait déjà l’aval de
Luka. Que mon frère parie, c’était pour moi plus grave, car il est joueur et a une interdiction de parier »a-t-il ajouté.
Interrogé par la cour sur le fait qu'il ne s'était pas ensuite opposé aux retraits des gains des paris effectués par son frère et sa compagne, Nikola Karabatic s’est contenté de répondre : « Je ne peux pas interdire à ma compagne et à mon frère de faire quoi que ce soit et de retirer les gains. C'est interdit de parier pour les joueurs mais ce n'est pas un crime pénal, a-t-il poursuivi. Les sportifs encourent une peine disciplinaire ». Selon lui, c’est sa compagne qui aurait téléchargé sur son téléphone l’application « Paris Sport », et qui l’aurait consulté à plusieurs reprises à son insu. « Sur nos téléphones, il y a quatre pages d’applications. Je ne sais même pas lesquelles j’ai », a-t-il justifié. De son côté, Luka Karabatic a reconnu qu’il avait commis une « bêtise d’un jeune joueur », expliquant avoir pris cette décision « comme un grand garçon », sans consulter ou informer son aîné.
Avec LCI