L’enquête européenne sur les matchs de tennis truqués continue. Trois joueurs de tennis français, dont les noms n’ont pas été dévoilés, ont été arrêtés mardi 5 mars et ont été placés en garde à vue. Quatre autres joueurs français avaient déjà été interpellés en janvier dernier dans le cadre de la même affaire.
L’information a été confirmée par Jean-François Vilotte, le directeur général de la Fédération Française de Tennis (FFT), qui a confié à nos confrères de Franceinfo ne pas être surpris par ces interpellations, car « il est dans la logique de cette enquête que des joueurs soient entendus ». Selon lui, il est même « très probable que ces auditions se poursuivent et s’étendent ».
Se réjouissant que le démantèlement de ces réseaux fasse « partie des pénalités pénales aujourd’hui », l’ancien président de l’Autorité de Régulation des Jeux en Ligne (ARJEL) a souligné en outre que l’on assistait à une prise de conscience collective « de la réalité de l’agissement de ces réseaux criminels », et que c’était « une bonne chose », expliquant que « visiblement, les réseaux à l’œuvre ciblaient des tournois interdits de paris en France, mais qui faisaient visiblement l’objet de paris à l’étranger, et qui sont des tournois plus vulnérables que les niveaux plus élevés de compétitions ».
Avec FranceTVInfo